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      L’érotisme fantastique me permet de dessiner des allégories montrant la puissance et la force de combattantes. Elles se nourrissent du sang de la terre que font couler les hommes, signifiant ainsi la fin des représentations de femmes faibles, fragiles, douces, vulnérables ou juste jolies qui desservent,à mon avi, la condition féminine.

 

   Si l’érotisme reste présent, c’est pour apporter une touche de légèreté et d’esthétisme propre à la féminité. Mon oeuvre invite ainsi le spectateur à aimer des femmes libres, fortes, prêtes à changer un monde moribond dans lequel les hommes ne leur laissent qu’une place secondaire. Ils se privent ainsi de plus de la moitié de l’intelligence humaine, sans se préoccuper de savoir qu’une société dans laquelle la condition des femmes n’évolue pas, est une société qui n’évolue pas, voir qui régresse.

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